Le 250e anniversaire de sa naissance
Ludwig Van Beethoven (1770-1827) dont on célèbre cette année le 250ème anniversaire de sa naissance à vu le jour en jour en 1770 à Bonn. Il décèdera à l’âge de 57 ans, à Vienne en 1827.
Longtemps considéré comme un représentant de l’école dite du « classicisme viennois » à l’égal de ses illustres contemporains Mozart, Gluck, Haydn (qui fut d’ailleurs le professeur de Beethoven entre 1792 et 1794), il va cependant très rapidement se tourner vers une musique plus romantique.
En 1795, après le départ de son mentor pour Londres, il trouve à prendre des cours auprès de Antonio Salieri, celui qui fut si proche du génie Mozart.
La vie de Beethoven en 1802, lorsque souffrant d’acouphènes, il se rend compte être atteint de surdité. Elle sera totale en 1820 et l’obligera à une vie totalement exclue du monde pendant 6 ans. De là en découlera sur lui une dure réputation.
Mais l’homme ne se laisse pas abattre par cette adversité, et comme sa créativité musicale ne s’en trouve pas altérée, il se replonge dans l’écriture d’œuvres musicales. Après les deux sonates, l’une pour violon n°5 dite « du Printemps » et la seconde pour piano n°14, dite « Clair de Lune », écrite respectivement en 1800 et 1801, il va composer la méconnue symphonie N°2. En 1802, restreint à des activités de compositions dû à sa surdité, il écrira la symphonie n°3, « Héroïque ». Bien sûr de lui, nous connaissons ses symphonies les plus célèbres, les n°5 « dite du Destin »,en ut mineur opus. 67, n° 7 en la majeur op.92, enfin la n° 9 en ré mineur op.125 et son fameux hymne à la joie.
Comme Mozart, il a voulu s’essayer à l’opéra. Il le fera au travers de « Fidelio », composé en 1805. Puis en 1822, l’éditeur Antonio Diabelli, a voulu rassembler des œuvres des principaux compositeurs de son époque, autour d’un thème musical pour piano qu’il a lui-même écrit. Cela devait s’appeler les « variations Diabelli ». Beethoven en écrivit 33 d’un seul trait. Ces fameuses variations Diabelli constituent pour beaucoup le testament musical pianistique de Beethoven.
Comme ses confrères contemporains, ou même antérieurs, et qui ont également nourri de leur prolixité l’histoire de la musique, Beethoven s’est essayé à toutes formes de musiques, à toutes les orchestrations, de la simple pièce pour piano, ou pour violon, à la musique de chambre, au trio à cordes, au quatuor à cordes, aux sonates, oui il a vraiment tout testé.
250 ans après sa naissance, ce musicien, qui a laissé une trace immense dans l’histoire de la musique classique du 18ème et début 19èmesiècle, a inspiré le cinéma à deux reprises. En 1909, tout d’abord, dans un film intitulé « Beethoven » de Victorin Jasset, avec le comédien Harry Baur dans le rôle-titre. Ensuite en 1994, c’est Bernard Rose qui réalise son « Ludwig Von B. » avec le génial comédien Gary Oldman dans le rôle de Beethoven.
Nul doute que ce génie ombrageux de la musique classique, continuera d’inspirer les générations à venir de musiciens, de cinéastes. »